Tella est né un matin d’hiver particulièrement rude dans la forêt mizu. Son père est un bûcheron modèle qui préserve la forêt en replantant des arbres après avoir abattu un arbre. Sa mère, quand à elle, est une fine couturière. Tella hérita de la patiente de sa mère et de l’amour de la nature de son père, une famille plutôt pauvre.
Ainsi, dès l’âge d’un an, Tella aide son père à planter les arbres tout en admirant la faune et la flore et aime errer dans la forêt et découvrir ce monde qui l’entoure et tente déjà d’en comprendre le fonctionnement. A l’âge de 2 ans, il devient le frère aîné de jumelles et prend son rôle de grand frère très au sérieux en les protégeant et en s’occupant d’elles, afin d’aider ses parents très occupés dans leur travail. Mais cela ne l’empêche pas de continuer à se promener dans la forêt et continuer de découvrir la nature. A 3 trois ans, il devient frère d’une petite sœur pour qui il va s’attacher particulièrement.
Tout en continuant d’observer la nature et les animaux, c’est alors qu’il observe son père écrire qu’il lui demande de lui apprendre à lire et à écrire. Son père étonné de la demande et pour son âge, accepte néanmoins et lui apprend donc les rudiment de la lecture et de l’écriture. Tella apprend très vite à lire et a écrire et lorsqu’il fût capable de se débrouiller, il décide alors de commencer à écrire un livre en notant les faits et gestes des animaux, lors de ses temps libre.
Alors que Tella n’a que 5 ans, sa sœur préférée tombe malade et ses parents s’inquiètent très rapidement de son état de santé. En effet, la maladie est bien connue et possède un remède, mais celui-ci coûte très cher et les parents de Tella ne peuvent se le permettre, même avec la plus grande volonté du monde. Tella regarde alors ses notes dans sa chambre, pour voir si il ne peut y remédier. Après une semaine d’étude, il parvient enfin à trouver le remède nécessaire.
Il demande alors à ses parents de lui faire confiance et d’administrer le breuvage à sa sœur. Ses parents hésitant sur le coup, lui font confiance et administre la potion à la petite fille. Et le miracle se produisit ; la petite sœur de Tella guérît en trois jours seulement. Fière du résultat, Tella n’en fut plus que décidé à continuer d’étudier la nature.
La rumeur qu’un petit garçon avait sauvé sa sœur fût très vite répandue et arriva jusqu’aux oreilles d’un mage puissant du royaume.
Celui-ci intrigué par cette rumeur, se déplaça jusqu’à la maison de Tella pour vérifier par lui-même des compétences du jeune garçon. Ainsi, après une année de voyage, le mage arriva à la demeure de Tella et observa qu’une file d’attente précédait la porte d’un cabanon. Intrigué, le mage fit la queue comme tout le monde et après une heure d’attente, il se trouva nez à nez avec Tella.
Le mage demanda alors au petit garçon qui il était et pourquoi il y avait une telle foule. Tella lui répondit qu’il s’appelait Tella, et que chaque samedi, il ouvrait ce petit cabanon pour aider les pauvres à les soigner, souvent en échange de nourriture, et qu’ainsi il aidait ses parents et ses sœurs à mieux vivre et qu’il pouvait aider les gens qui pourrait être dans l’urgence comme ce fût le cas pour sa sœur.
Le mage dubitatif lui demanda de le convaincre de l’efficacité de ses potions et Tella n’y vît aucun inconvénient. C’est alors qu’un homme blessé se présenta et Tella fit sa décoction devant le mage qui reconnu aussitôt la recette de la H-pot dont la recette est seule connue des mages... ainsi le mage n’eut plus de doute et décida de prendre cet enfant prodigue sous son aile. Les parents, dubitatifs sur le coup en se disant qu’ils allaient sans doute perdre leurs fils et que les frais scolaires allaient être hors de prix, se résignèrent ensuite à le laisser suivre le mage sous certaines conditions qui était de revoir leurs fils au moins une fois par an et de ne pas payer les frais scolaires de leurs fils, conditions qu’accepta le mage. Ainsi allait démarrer une nouvelle vie pour ce jeune Tella. Il fit ses adieux à ses parents ainsi qu’à sa sœur adorée, en lui promettant de revenir la voir de temps en temps.